LOW ☀ black magic woman

PETROVA-GIFS.

✜ NOM : Moriarty.
✜ PRENOMS : Lowell, Antoinette. Son second prénom, c'est pour la french touch. Naturellement, personne ne le connait et vous non plus.
✜ DATE, AGE ET LIEU DE NAISSANCE : Lowell a vingt-trois ans et elle est née un trente-et-un août étouffant à Baton Rouge.
✜ STATUT ET OCCUPATION : Célibataire, et barmaid au Fever.
✜ GROUPE : Pratiquants.

Le vaudou, ça a toujours été une passion pour la jeune Moriarty qui a grandi sans sa mère. C'est lorsqu'elle rencontra une petite vieille un soir en rentrant de l'école qui décida de lui lire les lignes de la main et qui soudain entra en contact avec le fantôme de sa mère que Lowell se mit à croire activement à ces légendes locales. Même si en grandissant elle a pris un certain recul par rapport à ces pratiques et surtout par rapport à leur effet, la jeune femme est persuadée qu'il y a quelque chose de l'autre côté ainsi que des lignes d'énergie que l'être humain peut influer ; en revanche elle ne croit pas à toutes les ramification chrétiennes du vaudou. Elle pratique donc un peu, le plus accessible pour elle, soit des petits rituels de purification et de protection, ainsi que de la médecine vaudou de base. Lowell sait donc plus ou moins se servir des plantes. Elle fabrique aussi de petites amulettes pour ses amis.

▬ Lowell est d’un tempérament de feu. Téméraire, dégourdie, insolente, elle ne craint rien en apparence et serait prête à tout pour défendre les gens qui lui sont chers. Elle est en somme une tête brûlée avec un grand cœur pour peu que vous fassiez partie de son cercle privilégié. Autrement elle n’est qu’une tête brûlée. Lowell est comme un volcan prêt à toujours entrer en éruption ; il lui suffit d’un mot de trop, d’un regard mal envoyé ou d’une partie mal jouée pour qu’elle s’embrase et vous fasse payer l’affront qu’elle croit avoir subi. Ce comportement s’est accentué depuis qu’elle a perdu son père, comme si elle avait perdu tout contrôle d’elle-même. Sa réputation commence aussi à circuler chez les garçons qu’elle ramène chez elle (maintenant que son père n’y vit plus, expression qu’elle déteste d’ailleurs) et qu’elle collectionne comme des perles sur le collier de sa grand-tante. Mais elle est aussi et surtout quelqu’un qui n’arrive pas à exprimer ses sentiments autrement que par une manifestation physique de violence (rassurez-vous, quand elle est heureuse, cela se passe très bien, elle n’essaiera pas de vous étouffer en vous enlaçant). Il faut toute la patience de sa meilleure amie pour arriver à voir au-delà de ce brasier pour se rendre compte qu’elle n’est qu’un petit agneau apeuré.

▬ Le père de Lowell est mort il y a quelques semaines à peine d'un cancer foudroyant. Après la mort de sa mère quand elle avait huit ans, il était la personne qu’elle aimait le plus au monde, et ils vivaient tous les deux comme un petit noyau solide capable de tout affronter. Lowell est aujourd’hui une orpheline de vingt-trois ans, livrée à elle-même dans la petite dépendance qu’ils occupaient ensemble. Inutile de dire que le décès de son père l’a littéralement brisée et que depuis, elle a, comme on dit, perdu de vue le droit chemin. D’un naturel tempétueux et émotif, Lowell a pris la déviante et mène une vie dissolue, tentant par là même de faire disparaître cette douleur qui l’accable. Rien jusqu’à présent ne semble pouvoir l’aider, ni ses amis, ni sa famille, personne. Elle est en dérive complète et il n’y a plus qu’à espérer qu’un jour où la douleur sera un peu moins grande, elle se relèvera et reprendra sa vie là où l’attend.

▬ La jeune femme a l'air superficielle, comme ça, une fille qui n'a jamais ouvert un livre de sa vie et qui ne passe son temps qu'à s'envoyer en l'air et boire du whisky. C'est faux. La jeune femme est une grande amatrice de jazz, notamment du be-bop, et de blues. Elle adore en particulier Miles Davis et Muddy Waters, dont elle écoute beaucoup les vieux vinyles possédés par son père. De même, son artiste préféré dans l'histoire est Jean-Michel Basquiat et elle a plusieurs reproductions de lui affichées chez elle. Ne vous fiez donc pas à ce qu'elle vous montre car elle a beaucoup sous le capot.

▬ Lowell a beau être une jeune femme irresponsable, délurée et cynique, elle n'en est pas moins quelqu'un d'extrêmement fidèle à ses amis, sa famille et à la tradition. Ainsi, si vous vous attaquez à ses parents (si par exemple vous insultez sa mère) elle réagira comme une petite frappe des faubourgs et prendra la mouche.
▬ D'ailleurs Lowell a déjà mis à mal plusieurs filles lors de baston et elle n'hésite pas non plus à frapper les hommes même si elle risque de se prendre une raclée.
▬ Elle est très douée au billard mais nulle aux fléchettes.
▬ Elle ne boit jamais de bière, toujours du scotch avec deux glaçons, comme son père.
▬ Lowell est déjà sortie avec un joueur de poker professionnel à la retraite, un prestidigitateur, plusieurs hommes mariés, un vendeur par correspondance et un mec persuadé qu'il devait construire la prochaine arche de Noé. A part ça, ses relations sont souvent courtes, intenses et chaotiques (lorsqu'elles dépassent la nuit).

» WE ALL HAVE SECRETS.

Mordant sa lèvre inférieure, Lowell savourait la musique qui sortait du jukebox. Un vieux titre de Nina Simone, elle y avait mis ses tripes et le trompettiste aussi. Son verre de whisky presque vide, elle traçait des lignes d’eau condensée sur le bar et profitait autant qu’elle pouvait de cette fin de soirée au Fever où elle pouvait mettre la musique qu’elle voulait et enfin se reposer des ZZ Top qu’elle ne supportait plus. Lowell était née et avait grandi en Louisiane, la seule musique qu’elle écoutait était le jazz et le blues. Lady Gaga ? Connait pas. Nina Simone, c’était son rayon ; son père avait toujours préféré les vrais jazzmen, les musiciens, les trompettistes surtout. Armstrong, Chet Baker, Miles… Elle, elle était plus portée sur la guitare électrique, le blues, les voix rauques, le swing qui la transcendait et lui faisait tout oublier, mieux que l’alcool, mieux que le sexe.

« Alors, tu te fais pas troncher ce soir Low ? » « Charmant Gabe. » La jeune femme se retourna vers le barman qui faisait la fermeture la plupart du temps avec elle. Il la regardait avec un de ces sourires mi-lubriques mi-amusé qui la rendait folle, et qui surtout lui cassait son trip. « Et toi, t’as pas levé une petite minette ce soir à sauter sur ta banquette arrière ? » répondit-elle en s’accoudant sur le bar, affichant un sourire de la même nature. Gabe, elle ne se l’était jamais fait. Pas avec les collègues, ça se terminait toujours mal, elle avait bien appris sa leçon avec les deux barmen précédents mais elle avait le sentiment que Gabe avait quelque chose en plus. Même s’il disait avoir grandi en ville elle ne l’avait jamais vu avant qu’il ne vienne se faire embaucher au bar. Elle n’était arrivée ici qu’à dix ans mais elle avait rapidement fait le tour des têtes à connaître et il n’en faisait pas parti. Pourtant avec un aussi joli minois elle aurait dû le repérer… Elle se déhancha sur son tabouret pour effacer le désir qui commençait à monter en elle. Cette façon qu’il avait de la déshabiller du regard, l’intensité de ses yeux, elle n’aurait jamais cru dire ça mais cela la rendait presque mal à l’aise. Et pourtant elle avait l’habitude d’être déshabillée du regard et d’être déshabillée tout court.

« Non, aucune me branchait ce soir. » « Pourtant t’avais l’air d’être bien à l’aise avec une blondasse un peu plus tôt. » Il haussa un sourcil et elle regretta immédiatement sa grande gueule et son incapacité à pouvoir la fermer parfois. Le vinyle s’arrêta et il passa au suivant, leur laissa trois bonnes secondes de silence complet dans le bar d’où s’en allait les derniers clients bourrés. « T’as regardé ? » Elle fit une profonde inspiration qu’elle rendit en un souffle qui se voulait régulateur pour les battements de son cœur et son flot sanguin mais ce fut un échec. « Et alors si j’ai regardé, qu’est-ce que ça peut te faire ? » Il se passa la langue sur les lèvres. Elle avait envie de le gifler. Mais la vérité, c’était qu’elle était jalouse. De toutes les filles qu’il touchait, regardait avec un peu d’insistance, probablement aussi de toutes celles qu’il sautait même si elle ne le voyait pas. Ce type l’insupportait avec ses airs de tout savoir, mais elle ne supportait pas de le voir prêter de l’attention à quelqu’un d’autre qu’elle.

✜ PRÉNOM/PSEUDO : Je suis ton plus grand fantasme, ton pokémon oiseau légendaire : Birdie, ou Julie.
✜ AGE & SEXE : 21 ans, bientôt 22 ( ) et je suis une dame.
✜ AVATAR : Nina Dobrev, huhu. Je dois continuer à asseoir ma domination sur ce rayon avatarien.
✜ COMMENTAIRE, AVIS, DEDICACE : Big up à Gloomy, j'kiffe les kassdédi meuf !

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